Vu que l’on parlait déjà de violettes il y a déjà quelques articles de ça, j’ai décidé de replonger mon nez dans ce bouquet de fleurs mauves pour parler d’un nouveau lancement parfum, en linéaire depuis début février.
Vous avez sans doute entraperçu quelques affiches mettant en scène une Charlotte Gainsbourg lumineuse, dégageant comme une aura de calme et de délicatesse. Eh bien il s’agit de la campagne publicitaire du nouveau parfum Balenciaga.
Coty possédant la licence depuis un peu plus d’un an, le territoire de la marque, côté parfums, a été redéfini. Est alors né Balenciaga Paris. Vous allez me dire « pourquoi ‘re’défini ? ». Souvenez-vous donc. Les parfums Balenciaga existaient depuis 1947... un petit bout de temps déjà! Mais de rachat en rachat, le Groupe Jacques Bogart garda finalement la licence parfums en 2001, alors que la mode était rachetée par le Groupe Gucci. Mode et parfums se sont alors peu à peu détachés. Le territoire beauté de la marque a finalement été quelque peu délaissé, avec des parfums aux identités olfactives ayant un brin vieilli, ne correspondant plus à ce que faisait le directeur artistique Nicolas Ghesquière côté mode. Il faut dire que Nicolas Ghesquière a su donner à la marque une patte nettement moderne, voire futuriste lorsque l’on voit les coupes droites, sobres et épurées de ses collections, pour homme comme pour femme (voir photos du défilé prêt-à-porter printemps-été 2010).
Oubliés donc les 'Dix', 'Michelle', 'Portos', 'Prélude', 'Rumba', 'Quadrille', 'Talisman', et ‘Cristobal’, la dernière ligne que le Groupe Jacques Bogart aura développée pour la marque: la version féminine en 1998 et la version masculine en 2000.
Dix ans plus tard, Balenciaga revient donc avec un nouveau parfum, en mettant de côté trop de sophistication et en la remplaçant par plus de pureté et de simplicité. Le parfum, formulé par Olivier Polge (IFF), est d'ailleurs d'une élégance pure, naturelle, nue, avec une violette verte et transparente, ponctuée de quelques touches d'épices et de bois. La beauté fragile de Charlotte Gainsbourg a été très joliment mise en scène par Steven Meisel, au milieu d'un patio andalou... un rappel aux origines espagnoles de la marque. A noter que le célèbre photographe américain avait déjà travaillé avec le segment mode de la marque pour 2 campagnes.
Vous avez sans doute entraperçu quelques affiches mettant en scène une Charlotte Gainsbourg lumineuse, dégageant comme une aura de calme et de délicatesse. Eh bien il s’agit de la campagne publicitaire du nouveau parfum Balenciaga.
Coty possédant la licence depuis un peu plus d’un an, le territoire de la marque, côté parfums, a été redéfini. Est alors né Balenciaga Paris. Vous allez me dire « pourquoi ‘re’défini ? ». Souvenez-vous donc. Les parfums Balenciaga existaient depuis 1947... un petit bout de temps déjà! Mais de rachat en rachat, le Groupe Jacques Bogart garda finalement la licence parfums en 2001, alors que la mode était rachetée par le Groupe Gucci. Mode et parfums se sont alors peu à peu détachés. Le territoire beauté de la marque a finalement été quelque peu délaissé, avec des parfums aux identités olfactives ayant un brin vieilli, ne correspondant plus à ce que faisait le directeur artistique Nicolas Ghesquière côté mode. Il faut dire que Nicolas Ghesquière a su donner à la marque une patte nettement moderne, voire futuriste lorsque l’on voit les coupes droites, sobres et épurées de ses collections, pour homme comme pour femme (voir photos du défilé prêt-à-porter printemps-été 2010).
Oubliés donc les 'Dix', 'Michelle', 'Portos', 'Prélude', 'Rumba', 'Quadrille', 'Talisman', et ‘Cristobal’, la dernière ligne que le Groupe Jacques Bogart aura développée pour la marque: la version féminine en 1998 et la version masculine en 2000.
Dix ans plus tard, Balenciaga revient donc avec un nouveau parfum, en mettant de côté trop de sophistication et en la remplaçant par plus de pureté et de simplicité. Le parfum, formulé par Olivier Polge (IFF), est d'ailleurs d'une élégance pure, naturelle, nue, avec une violette verte et transparente, ponctuée de quelques touches d'épices et de bois. La beauté fragile de Charlotte Gainsbourg a été très joliment mise en scène par Steven Meisel, au milieu d'un patio andalou... un rappel aux origines espagnoles de la marque. A noter que le célèbre photographe américain avait déjà travaillé avec le segment mode de la marque pour 2 campagnes.
Photo: Steven Meisel, Modèle: Jennifer Connelly, Collection automne-hiver 2009
Voilà donc une création cohérente, un nouveau départ prometteur pour le segment parfums de la marque.
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