Ô doux rêve d’exotisme! Les photos d’une amie tout juste rentrée d’Inde me donnent soudainement des envies d'ailleurs. Je rêve alors de saris, d’épices et de bois de santal…
Photos: Soizic Beaucourt (Tous droits réservés - Utilisation et reproduction interdites)Mais connaît-on en Europe des parfums venus d’Inde? Je ne parle pas d’inspiration indienne, comme Guerlain a pu le faire avec Shalimar, Kenzo avec Kenzo Amour Indian Holi ou Francis Kurkdjian avec Isvaraya de sa marque Indult. Non, je parle de parfum s’alliant avec l’univers d’un créateur indien. Car les stylistes et la mode indienne grandissent sûrement, et nous offrent des univers bien à part.
Forcément, je pense de suite à Manish Arora. Il existe évidemment d'autres créateurs indiens: des créateurs traditionnels, tels que Rohit Bal, de jeunes stylistes prometteurs tels que Rajesh Pratap Singh, Ritu Beri ou Urvashi Kaur, et de jeunes créateurs d'accessoires tels que Shilpa Chavan. Mais Manish Arora a donné un souffle d'excentricité et de modernité à la mode indienne. Un univers unique en son genre, un peu fou, et précurseur dans le stylisme indien, qui me fait sourire à chaque clic sur son site. C'est le premier à s'être exporté en Europe en 2003, puis à avoir défilé à Londres en 2005. Il est même apparu dans le dernier catalogue des 3 Suisses pour une collection exclusive distribuée en vente directe.
Et si Manish Arora s’attelait aux parfums? D'autant plus qu'il a déjà collaboré avec l'industrie de la beauté en lançant en 2008 une collection exclusive de maquillage MAC Cosmetics, puis en décorant en 2009 des pots de crème Nivea, distribués en édition limitée.
L’Inde est un pays fascinant: à la fois riche en senteurs, couleurs et traditions, mais en même temps en pleine mouvance. Quand je me le figure olfactivement, je vois des pétales de roses, des épices fraîches et piquantes, mélange de cardamome et de curry, des chemins de terre mouillée, des copeaux de santal aux notes corsées et lactées, des brumes d'encens... Une mosaïque multicolore de parfums, à l'image de cette danse de saris qui éblouissent les rues.
Le concept et l'olfactif devraient s'inspirer de ces artistes indiens contemporains, qui arrivent à détourner des éléments de l'Inde traditionnelle, comme Anita Dube a réussi à le faire sur ses photos, avec des yeux en céramique, empruntés aux sculptures de divinités hindoues.
Forcément, je pense de suite à Manish Arora. Il existe évidemment d'autres créateurs indiens: des créateurs traditionnels, tels que Rohit Bal, de jeunes stylistes prometteurs tels que Rajesh Pratap Singh, Ritu Beri ou Urvashi Kaur, et de jeunes créateurs d'accessoires tels que Shilpa Chavan. Mais Manish Arora a donné un souffle d'excentricité et de modernité à la mode indienne. Un univers unique en son genre, un peu fou, et précurseur dans le stylisme indien, qui me fait sourire à chaque clic sur son site. C'est le premier à s'être exporté en Europe en 2003, puis à avoir défilé à Londres en 2005. Il est même apparu dans le dernier catalogue des 3 Suisses pour une collection exclusive distribuée en vente directe.
Et si Manish Arora s’attelait aux parfums? D'autant plus qu'il a déjà collaboré avec l'industrie de la beauté en lançant en 2008 une collection exclusive de maquillage MAC Cosmetics, puis en décorant en 2009 des pots de crème Nivea, distribués en édition limitée.
L’Inde est un pays fascinant: à la fois riche en senteurs, couleurs et traditions, mais en même temps en pleine mouvance. Quand je me le figure olfactivement, je vois des pétales de roses, des épices fraîches et piquantes, mélange de cardamome et de curry, des chemins de terre mouillée, des copeaux de santal aux notes corsées et lactées, des brumes d'encens... Une mosaïque multicolore de parfums, à l'image de cette danse de saris qui éblouissent les rues.
Le concept et l'olfactif devraient s'inspirer de ces artistes indiens contemporains, qui arrivent à détourner des éléments de l'Inde traditionnelle, comme Anita Dube a réussi à le faire sur ses photos, avec des yeux en céramique, empruntés aux sculptures de divinités hindoues.
Photos: Laure Lapeyronnie (Exposition "Bombay Maximum City", Tri Postal, Lille, 2006)D'ailleurs, Manish Arora nous a déjà prouvé à travers ses défilés qu'il était un grand amateur de détournement. C'est donc un parfum coloré et audacieux qu'il faudrait! Deux mots clés pour l'associer à l'univers du styliste.
Des bâtons d’encens pourraient judicieusement compléter la gamme et lui permettre de s’intégrer dans des réseaux de distribution de décoration et d'ameublement, pour une stratégie différenciante.
Dans tous les cas, ne ratez pas l'exposition 'Autres maîtres de l'Inde' à partir de mars 2010 au Quai Branly sur l'artisanat indien. Quant à moi, je vais encore m'attarder dans mes songes bollywoodiens, entre drapés de soieries, éclats de paillettes et douceur du cachemire…
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